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Le Pen - Page 3

  • Il n’y a plus de commissaires européens

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le mandat de la Commission européenne a expiré le 31 octobre à minuit.

    Le Conseil européen des 29 et 30 octobre a longuement bavardé sur le changement climatique mais n'a pris aucune disposition à ce sujet.

    De ce fait, depuis hier 1er novembre, 26 des 27 commissaires européens agissent dans la plus totale illégalité car, en droit, ils ne sont plus commissaires. (Seul le président de la Commission, M. Barroso, agit dans un cadre légal, ayant été réélu à son poste par le Parlement européen le 16 septembre dernier.)

    C'est un nouvel exemple de la façon dont les eurocrates se moquent des règles qu'ils ont eux-mêmes édictées.

    Depuis hier, toute déclaration d'un prétendu commissaire européen doit être considérée comme nulle et non avenue.

    Il est du ressort de la Cour européenne de Justice de constater qu'il n'y a plus aujourd'hui qu'un seul commissaire européen, M. Barroso, et que les 26 autres sont des usurpateurs.

  • « Une toute petite partie de l'iceberg »

    Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a affirmé vendredi que le renvoi de Jacques Chirac devant la justice ne dévoilait qu'une "toute petite partie de l'iceberg".

    "La Chiraquie, c'est un iceberg, dont on ne voit qu'une toute petite partie immergée et dont on ne voit pas l'énorme bloc, qui est toujours caché sous la mer", a-t-il déclaré à l'AFP.

    "Qu'il soit poursuivi pour l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris me semble être une toute petite partie de ce qui aurait pu lui être reproché", a insisté M. Le Pen.

    Soulignant que "ces bras droit avaient déjà payé pour lui héroïquement", le président du FN a estimé qu'"il y a très longtemps que Jacques Chirac aurait du aller en correctionnelle".

    "Il était protégé pendant 12 ans par son immunité présidentielle et depuis par une certaine immunité révérencielle", a-t-il poursuivi. "Il a peut-être cru que ce serait un statut d'immunité permanente".

    "Dans le fond, il a suffi du courage d'une juge d'instruction pour qu'il en soit autrement, mais je pense qu'ils n'ont pas dit leur dernier mot", a ajouté M. Le Pen, selon qui "les requins de la politique ne se mangent pas entre eux et vont essayer sans doute d'échapper aux sanctions légitimes".

  • Quand M. Sarkozy ment aux paysans

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    « Je ne vous mentirai pas », a martelé, une fois de plus, le président de la République, en annonçant son plan pour l'agriculture, évidemment « sans précédent » et « exceptionnel », comme tous ceux qu'il annonce en permanence.

    Le mensonge par omission est pourtant patent. Car la Commission européenne va publier le mois prochain son projet de réduction drastique des dépenses agricoles dans le budget de la PAC. Nicolas Sarkozy n'y a pas fait la moindre allusion, en faisant croire à son auditoire qu'il pouvait mener une politique agricole française, ou qu'il pouvait imposer à l'Union européenne une politique favorable à l'agriculture française.

    Mais on a bien compris que c'était pour lui l'occasion de lancer ce qui va être le leitmotiv de la campagne des régionales : l'affirmation et la défense de « l'identité nationale française ».

    Une fois encore, Nicolas Sarkozy a repris un thème cher au Front National, en allant jusqu'à parler de ceux qui nous ont légué notre pays « au prix de leur sang et de leur vie ». Mais c'est une fois de trop. Les citoyens savent désormais que cela sonne faux dans la bouche d'un politicien qui a fait la preuve de son euromondialisme.

  • Le retour électoral de « l’identité nationale »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Pendant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait exalté le thème de l'identité nationale, pour prendre des voix au Front National. Une fois élu, il avait inventé un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Et, naturellement, on n'a plus entendu parler de ce thème, qui est à l'opposé des préoccupations mondialistes de M. Sarkozy.

    Or voici qu'il resurgit. Le ministre Besson annonce un « grand débat », il parle de la « fierté d'être français », de la Marseillaise, etc. Le débat se terminera par un « grand colloque de synthèse »... pendant la campagne des élections régionales. C'est une résurgence purement électoraliste.

    Plus c'est gros, mieux ça passe ? Mais les citoyens ne se laisseront pas prendre une seconde fois par ces sirènes réchauffées, surtout quand M. Besson déclare ouvertement que ce qu'il fait, tant dans ce domaine que dans celui de l'immigration clandestine, c'est seulement pour faire disparaître le Front National, et que c'est cela qui l'excite.

  • La triste farce des trois Afghans

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les lobbies immigrationnistes et la gauche, et même une partie de la droite, s'enflamment et enflamment les médias parce que trois Afghans qui n'avaient aucun titre à se trouver sur le territoire français sont renvoyés dans la capitale de leur pays.

    Par cette attitude, les immigrationnistes viennent en aide au gouvernement qui tente de faire croire aux Français qu'il a une politique de fermeté vis-à-vis de l'immigration clandestine.

    Quand ce sont des centaines et des centaines d'Afghans, sans compter les dizaines de milliers d'autres clandestins, qui arrivent sur notre sol chaque année, le renvoi de trois d'entre eux relèverait du gag et prêterait seulement à sourire, s'il ne s'agissait d'une question aussi grave, et d'une opération qui est une insulte au peuple français.

  • Est-ce en Italie…

    Explication de vote de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, le 21 octobre, sur la liberté de l'information en Italie. (Le projet de résolution anti-Berlusconi, dénonçant les "pressions et intimidations exercées par les autorités italiennes sur les journaux italiens et européens" a été rejeté par 338 voix contre 335.)

    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Est-ce en Italie que le chef de l'Etat menace, poursuit devant les tribunaux à la moindre critique ou s'implique personnellement dans un procès pour tuer un adversaire politique ? Est-ce en Italie que le parti au pouvoir traite la moindre information non courtisane de "vilénie", de "campagne d'une violence absolument inouïe", de volonté délibérée de "faire trébucher" le chef de l'Etat ? Est-ce en Italie que la presse est critiquée quand elle se fait l'écho d'affaires comme le népotisme au profit du rejeton du chef ?

    Est-ce en Italie seulement que les gouvernants ont des accointances particulières avec les dirigeants des grandes chaînes privées et nomment les dirigeants des chaînes publiques ? Est-ce en Italie que l'on ajuste la loi sur la publicité audio-visuelle au profit des amis ?

    Est-ce en Italie qu'un Ministre s'invite dans un grand journal télévisé pour avouer avoir pratiqué le tourisme sexuel, acte puni pénalement mais étrangement pas quand cela le concerne ?

    Non, c'est en France ! Et je m'étonne que les socialistes, communistes et verts français présents ici n'aient pas jugé bon de profiter de ce débat pour dénoncer les pratiques douteuses de la Sarkozie !

  • L’Europe de Big Brother

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen, membre de la Commission de la Pêche au Parlement européen

    Les ministres de la Pêche de l'Union européenne ont approuvé hier le plan de la Commission européenne visant à aggraver les sanctions contre la pêche « illégale », notamment de cabillaud et de thon.

    Un système de points, comme pour le permis de conduire, permettra d'interdire les bateaux dans les eaux de l'UE après quatre infractions. Les Etats qui n'auront pas introduit de contrôles efficaces verront leurs quotas de pêche réduits. Les bateaux seront surveillés par satellite et devront embarquer le matériel adéquat, les journaux de bord seront surveillés par voie électronique.

    Même les pêcheurs de loisir devront être surveillés par les autorités et déclarer leurs prises.

    C'est l'Europe du flicage généralisé et du malthusianisme économique, qui détruit les libertés au gré de divers prétextes idéologiques.

    La Norvège, pour le cabillaud, et la Turquie, pour le thon, vont pouvoir dire merci à l'Union européenne qui leur abandonne une part encore plus grande du marché.

  • L’obligatoire Guy Môquet…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministère de l'Education déclare que la lecture dans les lycées de la lettre de Guy Môquet reste « obligatoire » le 22 octobre, et Claude Guéant souligne que les professeurs doivent « obéir ».

    Il s'agit, nous dit-on, de dissiper une ambiguïté dans une note de service du 24 septembre.

    Cette note évoquait des textes dont la lecture était « laissée à l'initiative de chacun ».

    Les professeurs ne doivent donc prendre aucune initiative. Et on leur fournit les autres textes qu'ils devront lire également ce jour-là.

    Il ne faut pas risquer de voir des professeurs lire des textes d'authentiques résistants patriotes qui ne seraient pas dans la ligne officielle, celle de la célébration de Guy Môquet.

    Faut-il rappeler que Guy Môquet ne fut pas arrêté pour fait de résistance, mais pour avoir distribué des tracts communistes, au temps du pacte germano-soviétique ?

    Errare humanum est. Perseverare diabolicum.

  • Le Marchand de sable est passé

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L'entretien de Nicolas Sarkozy au Figaro est une pure opération de communication, un objet d'agence de publicité. On n'y apprend rien qu'on ne savait déjà. Les réponses du Président sont tellement sans surprise que n'importe quel journaliste ayant une connaissance même sommaire du personnage aurait pu les rédiger lui-même.

    En bref : je suis le meilleur, j'ai raison de faire ce que je fais et de dire ce que je dis, et tout va bien.

    C'est le Marchand de sable de « Bonne nuit les petits ».

  • Encore une « révolution »…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui, comme dans chacun de ses discours, une « nouvelle révolution ». Cette fois, c'est dans le système d'orientation du lycée.

    Cette deuxième annonce de la réforme du lycée, après l'échec de la première, parle de « plates-formes d'orientation multimédia », d'« enseignement transversal des arts », d'une « plate-forme internet de vidéos en ligne », etc.

    Toutes ces billevesées, issues de l'imagination du directeur de Sciences Po M. Descoings, sont un rideau de fumée pour ne pas parler du naufrage de l'enseignement.

    Et quand par hasard M. Sarkozy évoque l'enseignement, c'est pour annoncer un développement « systématique » de « l'enseignement en langues étrangères de certaines disciplines fondamentales », dont les sciences et l'histoire.

    Au lieu de restaurer l'enseignement, il programme un nouvel attentat contre la langue française.